FERREIRA GULLAR “AO RÉS DO CHÃO”: Horizonte poético, exílio e identidade em Na vertigem do dia

Abstract

Le but de cette étude est d’analyser la construction de paysages poétiques autour de l’expérience de l’exil, dans l’œuvre de Ferreira Gullar, intitulée Na Vertigem do Dia (2013). En partant des idées qui se conjuguent pour organiser les relations identitaires des sujets, par la voie de l’élargissement des sens dans la reconfiguration du temps et de l’existence humaine par le verbe et par la mémoire, nous cherchons à examiner comment Gullar exprime sa voix poétique, par des paysages littéraires construits par des métaphores vivantes, en tant que poète contemporain qui révèle son horizon poétique et ses fractures autour du traumatisme et de l’indescriptible, comme témoin de dictatures en Amérique latine, en tant que sujet qui passe par les mouvements d’exil intérieur, d’exil et de désexil. Pour cela, on part, méthodologiquement, d’un regard phénoménologique sur la question, en adoptant les conceptions de facteur d’art (Candido, 2009) et de monde inventé (Gullar, 1998; 2006; 2013). Pour faire cette étude, une recherche bibliographique et des interviews dans les médias disponibles aujourd’hui sur l’œuvre de Ferreira Gullar ont été réalisées. Le corpus théorique, dûment référencé dans le texte, considère les contributions sur les catégories mémoire, métaphores vivantes et voix poétique. En observant les questions d’exil, nous utilisons les contributions sur l’indescriptible et les effets du traumatisme dans des événements limite, ainsi que les questions propres au processus d’exil, comprenant les concepts de l’insil, l’exil et le desexil (Benedetti, 2009) (Weil, 2001). En ce qui concerne les lectures des paysages poétiques, nous avons examiné les études de Collot, 2013; 2018 et Bachelard, 1993), et nous travaillons avec les concepts de la Géographie Humaniste Culturelle sur l’expérience de ce parti comme un être- dans-le-monde, comprenant l’exilé comme um être déplacé, dans le temps et l’espace. Ainsi, dans Na vertigem do dia (2013), la poétique gullarienne est marquée par les répercussions du desexil, que apparaissent métaphoriques dans des figures opposant la vie de celui qui passe par l’éxil à celle du citoyen ordinaire non exilé, ainsi que la fracture et le décalage de cet être au retour.