O exílio do escritor: a escrita como ato solitário em Jean-Paul Sartre e Clarice Lispector

Abstract

La philosophie et la littérature ont eu leur part dans des moments singuliers de l’histoire, surmontant à chaque fois les entraves posées par la société quant à leur importance et leur pertinence pour le développement du savoir. Pour cette raison, cette dissertation revêt um caractère interdisciplinaire qui a pour ambition de montrer les liens entre la philosophie et l’écriture littéraire. Pour ce faire, l’auteure s’est attachée à identifier l’écriture en tant qu’acte solitaire chez le philosophe français Jean-Paul Sartre et chez l’écrivaine brésilienne Clarice Lispector. Sartre et Clarice ont été propulsés dans le monde littéraire et se sont mis à communiquer avec le monde au moyen de la littérature. Mais, que serait donc écrire ? Pour Jean-Paul Sartre, dans Qu’est-ce que la littérature ? c’est déjà agir dans le monde, dans la façon de le changer, l’écrivain s’engageant sur les questions de son temps, ne permet pas au public d’ignorer le monde – ses problèmes – ni de se considérer innocent s’il persiste à le faire. En ce sens, l’engagement littéraire l’oblige vis-à-vis du monde à montrer les problèmes qui l’entourent, et ainsi l’Homme doit savoir que dire, quelle est sa position par rapport au discours ainsi proféré et, une fois engagé dans l’univers du langage, l’écrivain ne saurait l’abandonner. Clarice ressent le besoin d’être plongée dans la littérature, car elle perçoit l’écriture comme une partie d’elle-même et comme ce qui la maintient en vie et en bonne santé. L’écriture chez Lispector imprègne le conscient et l’inconscient, le premier quand elle écrit et note ce qui se passe autour d’elle ; Le second correspond à son état d’esprit quand elle n’est pas en train d’écrire. Toutefois, pour Lispector, son écriture ne peut transformer le monde et elle s’exempt de responsabilité sociale. Nessa perspectiva, cette dissertation est une enquête à caractère bibliographique, d’analyse de contenu philosophique et littéraire, dont les références majeures sont Les mots, L’être et le Néant et L’existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre, ainsi que Um Sopro de Vida, de Clarice Lispector, dans la mesure où, à partir de la relation entre la pensée sartrienne et l’œuvre lispectorienne, on pourra identifier l’écriture comme un acte solitaire pour les deux auteurs.